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Cours particuliers et soutien scolaire sur Caraman et ses environs
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21 janvier 2007

Actualité Pédagogique

Toute l'actualité pédagogique sur Internet Expresso ! Flash du 19-01-2007 Le fait du jour : Calcul : La future réforme soumise aux experts Le Monde du 17 janvier publiait de larges extraits de l'Avis de la commission de l'académie des sciences sur le calcul dans l'enseignement primaire. Le Café pédagogique s'est procuré une version, peut-être pas définitive, de ce texte qui nous semble important à faire connaître aux enseignants. Elle est conforme aux extraits publiés par Le Monde. Ce texte recommande bien l'introduction des 4 opérations très tôt : " L'enseignement du calcul doit commencer par une pratique simultanée de la numération et des quatre opérations, une gradation en complexité se faisant entre maternelle et fin de primaire, jusqu’aux nombres décimaux et aux fractions". S'inspirant des travaux de S. Dehaene, membre de la commission, celle-ci estime que " à l’exception d’une petite fraction d’enfants souffrant de dyscalculie d’origine génétique ou périnatale, tous les enfants possèdent très précocement une intuition arithmétique" et fait allusion à une mémoire de travail qui serait libérée par l'exercice du calcul mental : "l’automatisation du calcul s’accompagne d’une diminution massive de l’activation du cortex préfrontal, correspondant à une libération des ressources mentales pour d’autres tâches". La commission recommande le retour aux "nombres concrets" des programmes anciens. Rémi Brissiaud, maître de conférence de psychologie cognitive, a bien voulu réagir à ce texte. Il apporte une lecture décapante. Relevant " la grande naïveté dont font preuve les auteurs quand ils abordent certains thèmes pédagogiques", il montre que leur approche des 4 opérations s'inspire des programmes de 1970. " Serait-il raisonnable de préconiser aujourd’hui un retour aux pratiques anciennes en oubliant totalement les raisons qui avaient conduit à leur évolution, soutenue alors par de grands mathématiciens comme André Lichnerowitz, inquiets des échecs de trop nombreux élèves ?" demande R. Brissiaud. " Il n’y a rien de plus décourageant pour les enseignants que cette absence de progression dans les idées pédagogiques avancées par des responsables de l’éducation nationale qui ne se donnent pas la peine de connaître les débats pédagogiques anciens. Rien n’est plus décourageant que l’impression de voir la pédagogie à l’école subir un incessant et obscur mouvement de balancier". Mais R. Brissiaud va plus loin en contestant la qualité des membres de la commission et leur choix théorique. " Le ministre, lorsqu’il a annoncé la date du 23 janvier pour la publication du rapport, en a présenté les auteurs comme des « spécialistes français » du calcul à l’école et les auteurs eux-mêmes, dans leur Avis, se qualifient d’« experts ». Certes, ils ont en commun d’être d’éminents spécialistes de la recherche en mathématiques ou de l’usage de mathématiques de haut niveau à des fins de recherches en physique, en astrophysique, en traitement du signal, etc. Mais en quoi cela leur confère-t-il une compétence de « spécialistes de l’enseignement du calcul à l’école maternelle et élémentaire » ? " demande R. Brissiaud. Puisque l'avis s'appuie sur les travaux de S. Dehaene, cognitiviste membre de la commission, R. Brissiaud rappelle que sa théorie est critiquée. D'ailleurs la commission appelle elle-même à prendre en compte son avis avec une grande prudence. "L’Académie, en formulant cet Avis, considérerait comme prudent de s’abstenir de préconisations impératives immédiates, et recommande que les observations ici présentées puissent être corroborées d’analyses plus approfondies, le cas échéant contradictoires" Dans ces conditions, pour R. Brissiaud, " toute décision de modifier les programmes en se référant à l’Avis des académiciens sans prendre en compte leur appel à la prudence serait solliciter leur texte bien au-delà de ce qu’ils disent, ce serait instrumentaliser leur propos". Réponse le 23 janvier. Joël Briand, maître de conférences de mathématiques, a bien voulu nous donner son avis au vu du texte publié par Le Monde. "Le récent rapport de l’Inspection Générale de mathématiques… note que les résultats des élèves sont assez constants sur une période de plus d’un demi-siècle à l’entrée du collège alors que celui-ci accueille maintenant tous les élèves. Il y a donc à poursuivre un travail de mise en ligne des programmes de 2002, en particulier de préciser ce qui y est appelé « situations problèmes »… Il est donc utile de ne pas se focaliser sur les recherches cognitives mais aussi d’interroger les recherches en didactique des mathématiques… Le milieu des enseignants de l’école primaire a besoin de sérénité, a besoin d’aide pour l’application des programmes actuels qui sont de qualité". Le texte de l'avis et les éléments du débat Editorial : Robien serait-il immortel ? L'interrogation peut faire sourire même si nous ne la voulons pas blessante. Car l'actualité est pleine de la touche personnelle du ministre. On y parle du calcul, de la grammaire tels que le ministre les voit. Il y a cette circulaire de rentrée publiée précipitamment pour conjurer l'avenir. Robien y annonce la mise en place des mesures qu'il a prises. Ceux qui savent lire entre les lignes y aperçoivent parfois l'échec de ces politiques (par exemple sur l'apprentissage junior ou sur l'enseignement des langues). Le lecteur ordinaire y trouve l'expression de la continuité, solennellement mise en forme par une déclaration préliminaire inhabituelle et pompeuse. Robien réagit comme si son action était durable. Pourtant pour le ministre tout est déjà joué. Quel que soit le résultat de la présidentielle, il semble avoir peu de chances de retrouver un portefeuille. Ses positions ont souvent irrité le candidat de la droite. Ne parlons pas d'une éventuelle victoire de la gauche. Ou du candidat de l'UDF… On aurait pourtant tort de sous–estimer l'héritage. Le passage de Robien au ministère aura vu la promotion de réseaux ultra-conservateurs. C'est ce que montre par exemple la commission réunie par l'Académie des sciences, à la demande du ministre, pour la réforme du calcul. On y trouve par exemple un ancien président d'un groupuscule particulièrement conservateur, hissé ici au rang d'expert et qui semble avoir influencé extraordinairement les travaux. Plus grave, on a vu se constituer sous Robien une idéologie conservatrice sur l'Ecole. Le ministre a sorti de l'ombre des groupes et des idées qui n'auraient jamais eu une telle visibilité sans lui. Même si ces groupuscules ne sont pas encore implantés solidement, leur influence était très perceptible par exemple dans la convention UMP du printemps dernier. Quelles que soient les orientations des leaders UMP, ils seront obligés de tenir compte de l'évolution de leurs militants. Il y a bien maintenant un discours de droite sur l'Ecole : c'est celui de ces groupuscules. D'autant que cette tendance s'appuie sur des professionnels des médias et un réseau de diffusion efficace et surtout sur une idéologie montante dans le pays qui plaide pour le déclin,le repli et se méfie de la jeunesse. Une des réussites du ministre et de ces réseaux est d'avoir jeté le trouble dans l'opinion et singulièrement d'avoir encouragé les parents à se méfier des enseignants. Si les appels à la délation n'ont pas produit ce qu'en espéraient leurs promoteurs de sos-éducation, malgré tout le ver est dans le fruit. Mais l'héritage est surtout la gestion. Les pressions financières exercées sur l'Ecole sont-elles susceptibles de s'atténuer ? On peut en douter. Les documents publiés avec les rapports d'audit montrent que la gestion du ministère a été conçue pour 4 ans jusqu'en 2010. Elle repose sur les impératifs nés de la loi Fillon et des besoins des universités. Pour faire face aux uns et aux autres et en même temps ne pas aggraver le déficit budgétaire (une obligation européenne),le ministère doit prélever fortement sur le budget de l'enseignement scolaire. C'est cet impératif qui justifie peut-être l'appui aux discours qui dénigrent l'Ecole. Ces pressions sont durables et les objectifs fixés par les audits pourraient être poursuivis. Et pourtant rien n'est joué. Tout va dépendre de la réactivité des acteurs de l'Ecole. Plusieurs rendez-vous vont en ce sens. C'est le cas par exemple de la journée organisé le 3 février par le Crap sur le thème "résister et proposer". La journée du 3 février Le système : Grève le 8 février "L’ampleur des suppressions de postes qui se cumulent à celles des années précédentes va entraîner des mesures particulièrement préjudiciables à la réussite de nos élèves. Elles s’ajoutent aux attaques répétées contre nos métiers, à la dégradation des conditions de travail et au développement de la précarité. Par ailleurs, comme tous les fonctionnaires, les personnels de l’Éducation nationale subissent depuis des années une perte importante du pouvoir d’achat" Cinq fédérations, Faen, Ferc-Cgt, Fsu, Sgen-Cfdt, Unsa Education, appellent à faire grève le 8 février dans le cadre de la journée d’action des fonctionnaires. De son côté la FSU organise le 20 janvier une manifestation à Paris " pour dire notre refus de la politique éducative et budgétaire du gouvernement, notre volonté de voir reconnaître et respecter notre métier". Communiqué Communiqué Le système : La circulaire de la rentrée 2007 Bien qu'en partance, le ministre publie une circulaire sur l'organisation de la rentrée 2007. Il espère que " la rentrée scolaire 2007 sera l’occasion de poursuivre la mise en œuvre des chantiers ministériels ouverts depuis 2005". L'avenir le dira… Au primaire le ministre insiste sur "l'installation progressive de la référence au socle commun" et sur les fondamentaux : lecture, grammaire, calcul mental. La rentrée devrait voir la mise en place des protocoles nationaux d'évaluation en CE1 et CM2. Parallèlement l'évaluation de CE2 sera supprimée. Les PPRE seront généralisés en cycles 2 et 3 de l'école en donnant la priorité aux redoublants, ce qui montre un certain flou dans les moyens attribués pour les mettre en oeuvre. Même flou pour les langues : " l’apprentissage de la première langue vivante étrangère pourra commencer progressivement en CE1" : elle ne sera donc pas généralisée. Enfin le livret de compétences sera mis en place au Ce1. Il a vocation à se transformer en livret scolaire électronique. Au collège, la rentrée devrait voir la mise en place de l'évaluation en 6ème et le déploiement des PPRE en5ème et 6ème. Des programmes rénovés seront mis en application en langues vivantes en 5ème en LV1 et 3ème en LV2. " L’apprentissage de la seconde langue vivante étrangère pourra se développer progressivement en classe de 5ème dans un cadre expérimental" c'est dire qu'elle sera exceptionnelle. De nouveaux programmes seront mis en place à la rentrée 2007 pour la deuxième année du cycle central pour les mathématiques, sciences physiques et sciences de la vie et de la Terre. Le nouveau brevet est maintenu pour la session 2008 avec note de vie scolaire et B2i. L'entretien d'orientation en 3ème est maintenu. " Parce qu’elle participe de l’éducation à l’orientation, l’option de découverte professionnelle doit être offerte dans tous les collèges ; ces derniers feront en sorte que de plus en plus de collégiens puissent y accéder. Le déploiement de cet enseignement doit s’accompagner du développement du partenariat avec les entreprises". L'ensemble du secondaire est concerné par deux mesures. D'une part la signature de "contrats d'objectifs" en collège et lycée. " En cohérence avec le projet d’établissement adopté par le conseil d’administration, le contrat d’objectifs est en effet conclu entre l’établissement et l’autorité académique à partir d’un diagnostic partagé. Il définit, au regard du programme annuel de performance académique, un petit nombre d’objectifs à atteindre (de trois à cinq), centrés sur les résultats des élèves, sur la base des orientations nationales et académiques ; il est doté d’indicateurs qui permettent d’apprécier la réalisation des objectifs. Ainsi, par exemple, s’agissant du remplacement de courte durée, à partir du bilan annuel réalisé dans chaque établissement sur la mise en œuvre du protocole, des objectifs d’efficacité seront intégrés au contrat. Ce contrat a une durée pluriannuelle qui pourrait être de 4 ans en collège et de 3 ans en lycée". Il s'intéresse donc d'abord à la rentabilité des moyens. Sur ce terrain la circulaire annonce, dans sa partie sur l'égalité des chances, la suppression de nombreuses zep. " La carte de l’éducation prioritaire ne doit pas rester figée. C’est par un processus d’entrées et de sorties encadrées mais permanentes, rythmées par le calendrier de la contractualisation que doit s’effectuer la prise en compte des difficultés sociales et scolaires des élèves. L’évolution de la carte est pilotée par le ministère pour les “réseaux ambition réussite”, par les académies pour les “réseaux de réussite scolaire”. Cette solidarité nationale dans la répartition équitable de moyens qui ne se justifient plus dans certains secteurs, compte tenu des modifications sociologiques survenues en vingt ans, et qui sont nécessaires ailleurs, doit être bien comprise de tous. Les équipes qui verront leurs établissements sortir de l’éducation prioritaire ont droit à des explications claires sur la réalité nationale de la carte". Le lycée est peu concerné par la circulaire si ce n'est par l'entretien d'orientation qui devrait voir le jour en première. " Un entretien d’orientation sera proposé à tous les lycéens de classe de première. Conduit par le professeur principal, avec l’appui en tant que de besoin du conseiller d’orientation-psychologue, cet entretien permettra d’informer et surtout de sensibiliser en amont le jeune aux différentes voies qui s’offrent à lui et ainsi de l’aider à affiner le choix qu’il sera amené à effectuer en classe terminale". La création de cet entretien mérite en effet explication : la première n'est pas une année d'orientation ! C'est en seconde que l'éducation à l'orientation devrait être renforcée : on y trouve les taux records de redoublement et d'orientation non choisie de tout le système éducatif. On peut se demander en quoi cet entretien est pertinent pour un choix qui aura lieu un an plus tard. La seule motivation semble être d'habituer le lycéen à l'idée de la sélection. Un autre point concerne les lycées, c'est l'entrée en STS. " un prochain décret précisera que l’admission des bacheliers technologiques en STS fait l’objet d’un examen prioritaire et que le recteur peut prononcer l’affectation dans la section demandée lorsque le dossier du bachelier est en cohérence avec la spécialité envisagée". En lycée technologique, 2007 verra la mise en place de la filière ST2S à la place des SMS. Les filières STI et STL devraient être rénovées plus tard. Les lycées devront faciliter le passage de BEP à première technologique. Dans l'enseignement professionnel, outre la rénovation de Cap et la révision des programmes en adaptation au socle commun, la circulaire entérine l'échec de l'apprentissage junior. "Les formations d’apprenti junior seront développées pour permettre de satisfaire la demande des jeunes et des familles qui s’exprime auprès des collèges… Concernant les classes préparatoires à l’apprentissage, la circulaire n° 2006-108 parue au B.O. du 6 juillet 2006 a prévu leur transformation en formations d’apprenti junior. Cet objectif sera poursuivi. Toutefois, en cas de difficultés pour réaliser cette transformation dès la rentrée 2007, elles pourront être maintenues à titre transitoire pendant l’année 2007-2008". L'apprentissage junior n'a trouvé place à ce jour que dans une seule région. Tout indique que cet état de fait va continuer ce qui donne à penser que" la demande des familles" n'est pas si urgente… Circulaire Le système : Accès au grade de personnel de direction 2ème classe Le B.O. du 18 janvier publie une note précisant les conditions pour présenter sa candidature à l'inscription sur la liste d'aptitude de personnel de direction 2ème classe. Au B.O. Le système : En Afrique les langues nationales ont du mal à s'imposer " Beaucoup de parents demeurent réticents à voir leurs enfants fréquenter les classes où le système est expérimenté à travers le pays. S’y ajoutent les difficultés liées pour la plupart au manque et à l’inadaptation des outils et matériels didactiques". Karim Lo, dans le quotidien sénégalais Wal Fadjri, rend compte d'une réunion officielle sur le bilan de 4 années d'essai des langues nationales dans l'enseignement. Les résistances sont sociales : les élèves sortants de ces écoles trouveront-ils leur place ? Mais l'utilisation des langues nationales , à la place de celle de l'ancien colonisateur ou de l'arabe, est recommandée par l'Unesco pour lutter contre l'échec scolaire. Article Wal Fadjri Rappel :Le Café 54 Citoyenneté : Les Justes honorés " Jean Allard, professeur de latin au lycée Louis-Le-Grand à Paris, voulut sauver deux jeunes Juifs polonais, Louise Fligelman, âgée de quatorze ans, et son frère Richard. Devenus orphelins en 1935, les deux Fligelman étaient partis de Varsovie habiter chez leur oncle et leur tante en France ; ils fréquentaient une école secondaire de Niort, la ville natale d'Allard. Particulièrement brillant en latin, Richard fut présenté au concours général où il obtint le premier prix. Il le reçut des mains de son examinateur : Jean Allard. Un peu plus tard, Richard fut arrêté et interné à Drancy avec toute sa famille. L'oncle et la tante furent déportés vers l'Est ; Richard et sa sœur furent placés rue Lamarck à Paris dans un centre pour enfants juifs contrôlé par la police française. Allard y rendit visite à Richard et lui proposa de l'en faire sortir en cachette pour le faire passer en zone sud. Richard répondit qu'il n'acceptait qu'à condition que sa sœur l'accompagne. Pendant qu'Allard faisait les préparatifs nécessaires, Richard fut renvoyé à Drancy puis déporté à Auschwitz - dont il ne revint pas. Allard et sa femme décidèrent alors de ne pas abandonner la sœur de Richard, Louise, désormais seule au monde.. Ils lui donnèrent la carte d'identité de Louisette Fournier, une jeune fille plus âgée ; puis, au mépris du grand danger qu'ils couraient eux-mêmes, la firent sortir en cachette du centre Lamarck en mars 1943, avec l'assistance d'amis de la Résistance. Ils la conduisirent au couvent du Sacré-Cœur-de-Marie dans le XIIe arrondissement à Paris. Ensuite, ils s'adressèrent à Louise Fontaine, directrice de l'établissement secondaire pour jeunes filles de Vincennes, lui demandant d'inscrire Louise Fligelman pour l'année scolaire commençant en octobre 1943, afin de lui permettre de poursuivre ses études. Ce devait être le début d'une profonde et durable amitié, car après la Libération, la directrice accueillit Louise dans son foyer et devint pratiquement sa mère adoptive. Louise, qui était arrivée au couvent avec pour tout bagage les vêtements qu'elle portait, y resta environ six mois, les Allard assumant tous les frais de son entretien et de ses autres besoins" Dominique Natanson ne nous en voudra pas d'emprunter cette notice à son remarquable site sur la mémoire juive. Il présente ainsi plusieurs Justes : épicière, gendarme, jésuite… Ils ont sauvé des juifs des griffes de la Gestapo et de la police de Vichy. " Sous la chape de haine et de nuit tombée sur la France dans les années d'occupation, des lumières, par milliers, refusèrent de s'éteindre. Nommés "Justes parmi les nations" ou restés anonymes, des femmes et des hommes, de toutes origines et de toutes conditions, ont sauvé des Juifs des persécutions antisémites et des camps d'extermination, bravant les risques encourus, ils ont incarné l'honneur de la France, ses valeurs de justice, de tolérance et d'humanité" Le 18 janvier le président de la République a inauguré une plaque rendant hommage aux Justes dans la crypte du Panthéon. "Vous, Justes de France, vous avez transmis à la nation un message essentiel, pour aujourd'hui et pour demain : le refus de l'indifférence, de l'aveuglement. L'affirmation dans les faits que les valeurs ne sont pas des principes désincarnés, mais qu'elles s'imposent quand une situation concrète se présente et que l'on sait ouvrir les yeux" a déclaré le président. "Plus que jamais, nous devons écouter votre message : le combat pour la tolérance et la fraternité, contre l'antisémitisme, les discriminations, le racisme, tous les racismes, est un combat toujours recommencé. Si l'antisémitisme s'est déchaîné dans les années 1930 et 1940, c'est faute d'avoir été condamné avec la fermeté nécessaire. C'est parce qu'il a été en quelque sorte toléré comme une opinion parmi d'autres. Telle est la leçon de ces années noires : si l'on transige avec l'extrémisme, il faut bien le mesurer, on lui offre un terreau pour prospérer, et tôt ou tard on en paye le prix". Site Natanson Cercle Discours du président Primaire : Le Se-Unsa contre les Epep "Ce projet apparaît comme une mise sous tutelle des écoles par les élus locaux. En les rendant majoritaires au conseil d’administration, le texte remet ainsi en cause l’indépendance pédagogique dont doivent disposer les enseignants, fonctionnaires de l’Etat". Le Se-Unsa rend un avis négatif au projet d'Etablissement public d'enseignement primaire préparé par le ministre. Le SE-UNSA "est opposé à la création d’un échelon hiérarchique supplémentaire occupé par le directeur de l’EPEP, qui, à terme, pourrait se généraliser aux écoles de grande taille. En résumé, ce projet n’améliore ni le fonctionnement et la direction d’école, ni l’efficacité pédagogique. De surcroît, il met en péril l’autonomie professionnelle des enseignants". Le Snuipp avait déjà dénoncé le 10 janvier "la place trop lourde " des élus. Seul le Se-Unsa avait accepté de continuer les discussions avec le ministre. Se-Unsa Rappel L'Expresso du 11/1/07 Primaire - Français : La circulaire sur la grammaire " À l’école 3 heures minimum hebdomadaires, au collège 1 heure 30 hebdomadaire, doivent être consacrées à l’enseignement de la conjugaison, de la grammaire et de l’orthographe grammaticale, du vocabulaire. Les élèves doivent acquérir des savoirs structurés. Qu’il s’agisse de découverte, d’exercice ou de synthèse, la leçon de grammaire constitue un temps pédagogique spécifique dévolu à l’étude d’un fait de langue particulier. L’enseignement de la grammaire obéit à une démarche organisée et programmée qui invite l’élève à l’analyse, à la manipulation d’éléments linguistiques divers (des sons et des graphies, des mots, des phrases puis des textes). Cette démarche de découverte permet d’opérer des classements, de dégager de façon précise des ressemblances et des différences, de repérer des régularités. Elle doit se prolonger par une série d’exercices d’application-y compris des dictées pratiquées régulièrement-soigneusement corrigés par le maître". Le texte annonce une nouvelle terminologie qui cadre bien avec le caractère rétro du texte. " Les arrêtés modificatifs des programmes qui seront prochainement publiés fixeront une terminologie commune avec un souci de simplification qui n’exclura pas la rigueur, mais aussi avec un souci de continuité tout au long du cursus de la scolarité obligatoire… Cette terminologie commune, simple et constante, répondra par ailleurs au souhait des parents d’accompagner leurs enfants durant l’apprentissage de la grammaire de la langue française". Les parents et grands-parents sont électeurs, eux. Sur cette circulaire on pourra lire les avis des experts sollicités par le Café. " Disons d'emblée que beaucoup de ces prescriptions seront agréées par les enseignants : qui pourrait s'opposer à une injonction prescrivant d'établir une progression rigoureuse ? d'utiliser une terminologie claire et stable ? de faire faire des manipulations par les élèves ? de les amener à reconnaître les catégories grammaticales et fonctionnelles ? d'accorder de l'importance à l'orthographe ? C'est bel et bien ce qu'on attend de la grammaire. C'est pourquoi toutes ces injonctions figurent déjà en bonne et due forme dans les programmes actuellement en vigueur" nous dit Sylvie Plane. " Tout le monde est d'accord pour que la terminologie soit claire, stable et partagée. Mais doit-on pour autant, comme le demande le rapport, se calquer sur les souvenirs des grands-parents et reprendre la terminologie d'antan ? Cette injonction qui fait partie des recommandations finales sur lesquelles insiste le rapport est en contradiction avec les autres points développés dans ce même rapport. En effet, le rapport préconise l'apprentissage de notions qui n'étaient pas enseignées autrefois et qu'il faudra bien dénommer (les notions de " chaîne " p.23, d' " anaphore " p. 25 etc.) et recommande l'utilisation d'une terminologie qui n'était pas non plus en usage lorsque les grands-parents actuels étaient encore des écoliers (par exemple, p. 26, le terme technique " connecteur "). Il aurait fallu avoir le courage de résister à la tentation démagogique peignant les temps passés comme un monde meilleur où tout était simple, où tout allait pour le mieux. Il aurait fallu oser dire que les sciences, les connaissances évoluent, et avec elles le vocabulaire qui sert à les enseigner". Circulaire Dossier du Café EPS : Robien remet en question les associations sportives "Pour développer le sport scolaire, il faut aussi introduire plus de souplesse dans le système. C’est le second grand axe d’action. Souplesse d’abord dans les inscriptions. Pourquoi un élève devrait-il obligatoirement s’inscrire dans l’association sportive de son seul collège ou lycée ? Pourquoi ne pourrait-il pas s’inscrire dans le lycée d’à côté ?... De même un enseignant motivé dont l’association sportive d’établissement n’est pas assez développée doit pouvoir facilement demander à participer aux activités d’une autre association sportive proche qui aurait besoin d’un peu plus d’encadrement. Pour cela, il faut que les associations sportives scolaires s’organisent en bassin". Dans un discours prononcé à Marcoussis, le ministre de l'éducation nationale a annoncé ces modifications. Cette "souplesse" devrait permettre de réduire le nombre d'emplois. Le Libre : Solutions linux " 3 jours de rencontres professionnelles pour décrypter un marché qui se développe et se transforme et pour clarifier les enjeux industriels et politiques". Du 30 janvier au 1er février, le salon Solutions Linux réunit les entreprises du Libre à La Défense. On annonce " une grande keynote d’ouverture avec l’éclairage de keyspeakers de l’industrie sur les réflexions stratégiques autour du logiciel libre". Une conférence concernera l'éducation avec un débat sur l'édition scolaire et les ressources libres. Solutions Linux Café à la carte Si vous découvrez Le Café Pédagogique, sachez que vous pouvez recevoir chez vous dès parution et gratuitement le texte du "Café". 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